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Née en 1954 dans le Sud Ouest de la France, diplômée en peinture de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Toulouse, Christine Béglet vit à Toulouse.

 

A l’âge de 8 ans, une peintre autodidacte lui donne ses premiers cours de peinture, elle découvre le monde sensible de la couleur, du dessin, de la gouache et l’odeur de la peinture à l’huile.

C’est beaucoup plus tard, adolescente, que se fera une rencontre importante, celle de l’exposition des Nymphéas de Monet, elle est fascinée par les multiples facettes qu’offre cette œuvre; de la  vision de loin par sa représentation figurative qui progressivement, à mesure de l’approche du tableau, se transforme en un jeu de touches colorées, pour une peinture totalement abstraite.

 

En 1970  elle intègre sur concours l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse.

Son travail en peinture sera axé sur le langage de la couleur, réalisant des tableaux par la juxtaposition de touches de couleurs de même valeur et de même saturation, offrant une perception de vibrations colorées dans une œuvre totalement abstraite.

En 1976, elle obtient son diplôme, s’en suivra quelques expositions, deviendra étalagiste, décoratrice et, quelques autres détours plus tard, en 1985, elle partira s’installer pendant 5 ans en  Guadeloupe. Elle y découvre l’art naïf haïtien et  les cases colorées qui émaillent  le paysage.

De retour en métropole, c’est 1993, dans le cadre d’une formation d’anthropologie dans une faculté libre à Paris, qu’elle fait une rencontre importante, celle d ‘Arno Stern qui anime des ateliers de peinture dans ce qu’il nomme le « clos lieu ». Cette entrevue avec le pédagogue et la visite de son lieu la conduira  à faire une  formation  d’animatrice d’atelier d’expression à l’Art Cru ADEC à Bordeaux. Elle y découvre le collage et commence à réaliser ses premiers tableaux avec du papier. Elle animera par la suite  pendant 8 ans des ateliers de peinture, argile et collage..

 

Dans ses premiers collages surréalistes, petit à petit, vont s’installer des éléments d’architecture  qui  graduellement occuperont  tout l’espace du tableau. C’est des centaines de magazines récupérés, des milliers d’images découpées, fragmentées, réduites, morcelées qui vont devenir les touches de couleurs qui seront sa palette avec laquelle elle compose aujourd’hui ses tableaux quelle nomme ses «favelas ».

Dix ans après ses premiers collages, longtemps  après avoir rangé ses pinceaux pour le papier, les ciseaux et la colle, elle redécouvre la même histoire, celle  des touches de couleur  qui n’avait pas finit de s’écrire.

 

Sélectionnée en 2013 à La 5°  Biennale Hors les Normes de Lyon, elle réalise un immense collage de 5 mètres de long sur 1 mètre de haut pour proposer au public une déambulation  dans ses cités imaginaires. A l’inverse du phénomène découvert dans les Nymphéas de Monet, le panoramique à quelques mètres de distance offre une vision totalement abstraite de l’œuvre. C’est en s’approchant que l’on découvre petit à petit les éléments figuratifs qui la compose : fragments de maisons, gratte-ciels, châteaux, bâtiments « d’anarchitecture ».

Singulier, hors-norme, outsider, contemporain ? Ses collages sont inclassables, et  comme le disait Kant «Est beau, ce qui plait, universellement, sans concept et dont la finalité est sans fin, sans but ».

 

Ses collages ont été présentés dans de nombreuses expositions individuelles et collectives, dans  des galeries privées, maisons de la culture, salons, à la Biennale internationale d’Art Hors les Normes à Lyon pour laquelle elle obtenu le P’tikon d’or ( prix du public), la galerie des Nanas au Canada, la galerie Roger Betti à Toulouse, la galerie Artcompulsion à Montpellier,  la foire d’Art contemporain à Montréal, le salon des artistes Méridionaux à Toulouse , le musé d’art brut de Lanxi en Chine, pour n’en citer que quelques uns.

 

Ses tableaux sont réalisés sur du bois et sont protégés par 3 couches de vernis qui assurent ainsi la pérennité de l’œuvre.

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